Belgique, (Brussels Morning Journal) La chambre basse du parlement français a adopté un projet de loi visant à amortir le coup de l’inflation sur les ménages.
Le mouvement présente une étape dans la direction de l’accomplissement de la promesse électorale pour aider les citoyens à faire face à la flambée de l’inflation, selon un rapport de Reuters vendredi.
Selon les règles proposées, les pensions augmenteraient et les hausses de loyer seraient temporairement gelées. Cette décision est un test de la capacité du président français Emmanuel Macron à faire adopter des réglementations après que son parti a perdu la majorité absolue le mois dernier.
Les règlements proposés doivent être envoyés à la chambre haute du parlement, qui est dominée par le parti de centre-droit Les Républicains.
« Nous avons réussi à réunir une majorité au cas par cas pour apporter aux Français des solutions concrètes », a noté vendredi Élisabeth Borne, Première ministre française.
Outre l’augmentation des pensions et le gel des hausses de loyers, les mesures proposées comprennent des hausses de salaires pour le secteur public, des limites assouplies sur les paiements de primes non imposables aux employés et des chèques alimentaires, entre autres.
Le coût budgétaire prévu du paquet de mesures proposé s’élève à environ 20 milliards d’euros.
Mesures supplémentaires à discuter
De plus, les discussions sur un projet de loi qui pourrait inclure des remises sur le carburant doivent commencer plus tard dans la journée, avec un coût budgétaire prévu de plusieurs milliards.
“Si certains pensent que pour soulager nos compatriotes, il est préférable d’augmenter la remise à partir de septembre, qui s’ajoutera à la remise qui est accordée au total, je suis ouvert à cette proposition”, a déclaré Bruno Le Maire, ministre. de l’Economie, des Finances et de la Relance, l’a souligné vendredi.
L’une des promesses électorales de Macron pour son second mandat était d’aider les citoyens à faire face à la hausse du coût de la vie, largement due à la hausse des prix de l’énergie. Lors de son premier mandat, la hausse du coût de la vie a été l’un des facteurs qui ont déclenché les manifestations des gilets jaunes fin 2018.
Lors du débat sur le projet de loi, l’alliance de gauche NUPES a critiqué les réglementations proposées comme étant inadéquates, soulignant que le gouvernement n’était pas allé assez loin.
Le projet de loi a été adopté avec 341 voix pour et 116 contre, les partis de droite soutenant le plan et les députés du NUPES s’étant abstenus.